De nos jours, la communication est devenue essentiellement visuelle. Les réseaux sociaux regorgent de vidéos attrayantes et de slogans percutants qui captivent notre attention en quelques secondes. L’ère du « snack content » est bien installée. Nous consommons l’information comme des en-cas rapides, sans prendre le temps de nous attarder sur un texte substantiel. Et notre réaction face à un paragraphe de plus de trois lignes est souvent : too long; didn’t read (« tl;dr »).
Pourtant, après un temps de silence blogosphérique, me revoilà. J’ai continué à communiquer sur d’autres plateformes, certes, mais ce n’était pas pareil. Quelque chose manquait.
Car écrire, c’est ma façon à moi de m’exprimer pleinement. C’est dans l’écriture que je trouve l’espace nécessaire pour explorer mes idées, les nuancer, les développer. Le blog offre cette liberté que les formats courts ne permettent pas – celle d’aller en profondeur.
La belle vitrine, le waouh instantané que l’on peut éprouver à faire défiler les publications … Est-ce vraiment satisfaisant? Que reste-t-il de ces contenus quelques heures, voire minutes plus tard?
Ecrire, ça a toujours été important. D’abord pour moi-même – car l’écriture m’aide à canaliser et structurer ma pensée. Mais aujourd’hui, en reprenant ce blog, je ressens à nouveau ce besoin de partager mes réflexions, d’ouvrir mes carnets au monde.
Et je sais que vous êtes là, vous qui lisez encore ces lignes. Dans cette époque d’information fragmentée, il existe encore des personnes qui apprécient une pensée développée, un propos qui prend le temps de se déployer.
Alors voilà, je reprends la plume, à contre-courant peut-être, mais fidèle à aux convictions que Dieu a mises dans mon coeur. Les tendances passent, l’authenticité reste.