Déléguer : mission impossible ?

Déléguer, on pense souvent que c’est simplement transférer nos tâches à quelqu’un d’autre. Pas compliqué, non ? Pourtant, déléguer nécessite d’avoir une vision stratégique de ce que l’on a à faire, de faire confiance aux autres… et aussi une bonne dose d’humilité !

Pourquoi c’est si dur de déléguer ?

  • Parce que j’ai peur que ce soit « mal fait » (c’est-à-dire pas comme je l’aurais fait moi-même). > Perfectionnisme
  • Parce que j’ai peur de perdre la maîtrise. > Besoin de tout contrôler
  • Parce que c’est plus facile (et plus rapide, sur le moment) de le faire moi-même plutôt que d’investir du temps à transmettre. > Zone de confort

Pourtant, on le sait tous, déléguer permet d’être plus efficace à de nombreux égards :

  • C’est un gain de temps à long terme
  • Ceux qui nous entourent développent leurs compétences
  • On est moins sous l’eau (surcharge de travail)
  • On apprend mieux à s’adapter aux situations (résilience)

Comment déléguer efficacement ?

1. Se préparer : Il ne faut pas attendre d’être débordé pour refiler la patate chaude à quelqu’un ! Dès le début, il faut identifier les tâches qu’on peut déléguer, et à qui. Il faut aussi prévoir du temps pour former ces personnes et les accompagner.

2. Communiquer clairement : définir précisément ce qu’on attend des autres (objectifs, attentes, délais…). Donner tous les moyens pour réussir.

3. Faire confiance : aïe, aïe, aïe ! Il faut accepter que les autres puissent avoir une approche différente. L’important, c’est le résultat, pas forcément la méthode.

4. Assurer le suivi : déléguer en faisant confiance n’exclut pas les contrôles. C’est ce qui permet d’échanger et de s’encourager.

Conclusion

Voilà, déléguer, ce n’est pas être faible, mais c’est savoir conduire les autres vers l’efficacité ! C’est indispensable pour optimiser son temps et son énergie, mais aussi pour contribuer au développement des autres. Une chose à apprendre pour moi : lâcher prise sur le contrôle absolu et investir dans les autres !

J’en ai fait l’expérience à la maison alors que je me coltinais toutes les tâches ménagères. J’ai appris à répartir les tâches. Bien sûr, ce n’était pas toujours fait, ni bien fait d’ailleurs ! Mais avec le temps, tout le monde a réussi à intégrer ces habitudes dans notre quotidien. Et c’est trop bien !

Ella N. Andria

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