Dans l’Évangile selon Matthieu (23:27-28), Jésus utilise une image percutante qui me touche profondément. Il compare les pharisiens à des « sépulcres blanchis, qui paraissent beaux au dehors, et qui, au dedans, sont pleins d’ossements de morts et de toute espèce d’impuretés. »
Cette comparaison me semble tellement pertinente, en particuler de nos jours, alors que l’image extérieure prend souvent le pas sur l’authenticité intérieure. C’est un piège que je m’essaie d’éviter, tant dans ma vie personnelle que dans mes différents engagements.
La communication interne est tellement importante pour moi. Quand je prépare quelque chose pour l’église, je veille d’abord à ce que ma propre famille en bénéficie. A quoi bon faire de beaux discours en public si je ne les ai pas d’abord partagés dans mon foyer ? Si nous organisons un événement, je m’assure que les personnes impliquées dans le projet soient informées avant la communication externe. C’est logique, mais parfois, et surtout à l’air des réseaux sociaux, on apprend les nouvelles par « les autres ». Même pour des choses simples, comme préparer un gâteau pour une fête de l’école, je me demande : « Depuis quand n’ai-je pas fait de gâteau pour ma famille ? ». C’est quand même pas normal si maman se démène pour les autres alors qu’elle ne s’occupe même pas de son foyer (sans pour autant être toujours centrés sur nous-mêmes bien sûr !).
Je suis convaincue que nous devons d’abord nous occuper de « l’intérieur du vase » avant de polir l’extérieur. C’est une question d’intégrité : partir de la vision et du contenu, plutôt que de se focaliser uniquement sur la forme.
Je ne suis pas parfaite, mais cette approche me semble tellement plus fidèle à l’appel que chacun a reçu.